Linas Montlhéry (N3) réalise l’exploit de se qualifier à domicile contre Dunkerque, pensionnaire de Ligue 2, lors du 7e tour de Coupe de France.
C’est grâce à un piqué de la part de Tom Bouvil, habilement exécuté à la 91e minute, que le match bascule en faveur de l’ESA.
Explosion au sein du stade Paul Desgouillons, les joueurs de Stéphane Cabrelli viennent de se qualifier pour le 8e tour de la compétition. Ils affronteront dans deux semaines Evreux, également pensionnaire de N3, une fois de plus à domicile.
Nous avons recueillis les propos de Michael Bertansetti, président de l’ESA :
Tout d’abord félicitations, comment vous sentez-vous, vous et vos joueurs, après l’exploit du week-end dernier ?
– Alors comment on se sent ? On se sent toujours bien après une bonne perf, ou la en l’occurrence un exploit. C’est vrai qu’il va falloir redescendre sur terre malheureusement, les semaines et rencontres s’enchaines très rapidement. Il y a un match très important ce weekend à Drancy, et c’est ce que je disais a Stephane Cabrelli coach de N3, ça va être difficile cette semaient de redescende et de préparer un match classique de championnat et pourtant va falloir le faire, et ça va être un match compliqué. On a peu le temps de savourer, même si on a fait la fête forcement après le match, mais il faut regarder devant avec le championnat qui arrive et le tour contre Evreux où on aura plus de pression que contre Dunkerque, car là, le niveau sera 50 – 50 car, c’est une équipe de même division, donc il ne faudrait pas gâcher l’exploit de ce weekend en faisant une contre perf chez nous dans 15 jours.
Vous affrontiez une équipe de L2, est-ce qu’une préparation spéciale à été mise en place durant la semaine précédant le match ?
– On n’a jamais visionné autant de match de Ligue 2 que la semaine passée (haha), c’est la seule chose qui a été modifié, tout le staff a visionné les derniers matchs de dunkerque et on a décortiqué ce qu’on pouvait voire, même s’ils n’ont pas forcément joué dans le système habituel, avec quelques rotations de joueurs. Donc on a travaillé là-dessus et on a insisté sur le mental, sur l’abnégation, le courage sur ce genre de match et on a fait un travail extra sportif pour ramener les supporters et préparer la rencontre, et tout s’est passé comme on l’imaginait, comme sur des roulettes.
Le but de Tom Bouvil délivre l’ESA dans les arrêts de jeu. Décrivez-nous l’ambiance du stade, l’émotion de tous les membres du club.
– Oh bah alors là, c’était complètement surréaliste, car on marque à la 91e. L’arbitre venait de se retourner vers le banc pour annoncer qu’il restait 3 minutes d’arrêt de jeu, et l’action qui a suivi on à Tom qui part au but et qui marque et puis là c’est l’explosion complète. Pour moi, c’est un but en or qu’il a marqué, parce que marquer à la 91e comme ça c’est quasiment un but de victoire. Tout le monde a explosé, on a couru dans tous les sens on a même 2-3 supporters qui sont rentrés sur le terrain, c’était fou.
Vous avez eu l’opportunité de joueur ce match à domicile, pensez-vous que vos supporters ont eu un rôle clé dans votre qualification ?
– Oui bien évidement, c’est un point sur lequel j’avais insisté lors des réunions d’organisation lors de la semaine passée, je disais aux gens que le plus important était de créer un kop de supporters, je remercie aussi les jeunes du clubs et les éducateurs qu’on vraiment poussés et qui font partie de la victoire, car je pense que ça transcende les joueurs. C’est un plus dans l’esprit coupe de France, on était en plein dedans, on a fait ce qu’il fallait pour pousser les joueurs, on le dit souvent c’est le 12e homme mais c’est une réalité. Les joueurs arrivent à faire plus et à dépasser leurs fonctions quant il y’a un soutien au bord du terrain.
Un dernier mot sur la suite de l’aventure qui vous attend en Coupe de France ?
– Là on est au 8e tour comme il y’a 2 ans et contre le même adversaire, on a envie d’aller plus loin et on se dit que derrière il y a l’entrée en lice des Ligue 1 et que y’a possibilités de faire bis repetita comme il y’a 2 ans. On s’était tellement dit il y’a 2 ans que c’était la dernière fois de notre vie qu’on vivrait ça, là on se dit qu’on n’est peut-être pas si loin de revivre ça. Donc va falloir être sérieux contre une équipe qui est du même nouveau que nous. Là on va dire qu’on avait 10% de chance de passer (contre Dunkerque), là c’est du 50/50 mais je pense que ce match sera plus compliqué bien au contraire, car plus dûr à préparer car on ne sera plus dans la peau du challenger. Va falloir préparer le match au mieux mais je fais confiance aux garçons là-dessus. On n’est pas du genre à se penser au-dessus ou quoi que ce soit et on fera au mieux dans 15 jours.
En un mot comment décririez-vous votre groupe ?
– Sur le match de ce weekend je dirai le courage, et sur les dernières années je dirai la gaieté et la joie de vivre. C’est la force de notre club, l’esprit familial.
Propos recueillis par Thomas Duchemin
